Du temps de nos ancêtres

À l'époque, lors de la fabrication du châssis double d'une fenêtre, on perçait des trous dans le bas du cadrage en bois du châssis extérieur. Cela permettait à l'air extérieur de pénétrer entre les 2 vitres, offrant ainsi une bonne ventilation contrôlée qui empêchait la condensation puis l'embuage de se former.

Puis on installait également un clapait en bois, mobile, que l'on pouvait refermer sur les trous pour, entre autre, empêcher les moustiques de pénétrer entre les 2 vitres de la fenêtre. Grâce à cette façon de faire, ils n'avaient pas à se soucier de la buée entre les vitres.

À la moderne

Notre travail consiste, à percer des petits trous d'environ 4 mm, dans 2 coins opposés de la vitre. Puis nous procédons à un lavage interne, entre les 2 vitres, à l'aide d'outillages spécialisés et l'injection de produits conçus à cet effet.

Le tout terminé, nous installons des petites valves d'évacuation d'air, sur les trous percés "résistant à toutes les intempéries". Ceci procurera le juste débit d'air au thermos lui permettant de se ventiler. Cette façon de faire empêchera la condensation qui produit l'embuage et l'accumulation d'eau emprisonnées entre les 2 vitres. « Comme nos ancêtres, le soucis de buée, connaît pas ».